Dans le but de protéger le plus d’emplois possible, des syndicats de la compagnie aérienne Air France ont demandé à rencontrer le gouvernement. C’est via une lettre ouverte adressée au ministre de l’Économie et au secrétaire d’État aux Transports que cette requête a été déposée. En tout, ce sont 14 syndicats qui ont unis leur voix dans cette démarche visant à protéger un grand nombre de travailleurs.

Des inquiétudes justifiées

En raison de la pandémie actuelle entourant la COVID-19, le monde de l’aviation a été lourdement touché. Les impacts négatifs sur ce secteur d’activité risquent malheureusement de se poursuivre encore longtemps. L’inquiétude dont fait part ces organisations syndicales se veut donc totalement justifiée.
Officiellement, en février dernier, Air France annonçait la suppression de 1500 postes d’ici 2022. On craint maintenant que ce nombre ne soit en réalité beaucoup plus grand. À l’heure actuelle, les sources diffèrent sur le nombre total d’emplois qui pourraient être touchés. De façon certaine, ça semble se compter par milliers. Certains chiffres avançant même la possibilité que 8 000 à 10 000 postes au total soient menacés.

Air France : Des pistes de solution

Dans leur lettre à l’intention du gouvernement, les 14 syndicats laissent entendre que des solutions sont envisageables. Ils souhaitent ainsi partager les meilleurs options qui peuvent se présenter afin d’aider les travailleurs. L’objectif visé est aussi de limiter le nombre de départs contraints. Parmi les options considérées, l’idée d’encourager le départ anticipé à la retraite de certains travailleurs est à l’étude. Une prime pourrait leur être accordée en ce sens.

En réponse à cette demande des syndicats, le gouvernement et la direction d’Air France ont réagi. Le gouvernement français, par son ministre de l’Économie M. Bruno Lemaire, a laissé entendre que l’objectif était, dans la mesure du possible, d’éviter les départs forcés. C’est aussi sur un ton optimiste que ce dernier a mentionné croire en l’avenir de la compagnie aérienne et espérer limiter au minimum les pertes d’emplois. Du côté d’Air France, la direction a annoncé qu’elle dévoilera ses projections et orientations le 3 juillet prochain. Fort à parier qu’un grand nombre de travailleurs attendront patiemment cette date. C’est à ce moment qu’ils devraient pouvoir en apprendre un peu plus sur ce que l’avenir leur réserve. D’ici là, on ne peut qu’espérer le meilleur pour ces employés et pour l’avenir de l’entreprise.