Le Brexit est le nom attribué au projet d’accord du 17 octobre 2019 entre les négociateurs du Royaume-Uni et ceux de l’Union Européenne en ce qui concerne le retrait du Royaume-Uni de l’Union Européenne. Signé par différentes personnalités de l’Union Européenne et du gouvernement britannique le 24 janvier 2020, cet accord a été finalement ratifié le 29 janvier 2020. Suite à cette ratification, plusieurs événements sont survenus au point où il est nécessaire de savoir ce qu’il en est actuellement du Brexit.

Une période de transition sans gros changements

Suite à la ratification de ce projet, le Royaume-Uni a officiellement quitté le 31 janvier 2020 à minuit l’Union Européenne. Dès le 1er février 2020, il s’est donc ouvert une période transition qui devra prendre fin le 31 décembre 2020. Cependant, il est certes vrai que depuis cette ratification, nous notons un changement à plusieurs niveaux dans le rang des ressortissants britanniques en France. Mis à part cela, rien ne changera tout au long de ce moment dit de transition. En effet, le Royaume-Uni étant donc devenu un Etat tiers, il va continuer à respecter l’entièreté des textes de l’Union Européenne. Le Royaume-Uni est également autorisé à accéder non seulement au marché intérieur mais aussi à l’Union douanière. Mais il ne peut plus être associé aux décisions de l’Union Européenne ni participer aux institutions.

Le gouvernement britannique et l’Union Européenne : des divergences sur l’accord commercial

Avant tout, il faut noter que si pas grande chose n’a changé au cours de cette période de transition, c’est pour que les particuliers et les entreprises puissent apprendre à se conformer au nouveau statut du Royaume-Uni. Mais cette période va aussi servir à négocier la future relation qu’il y aura entre le Royaume-Uni et l’UE à la fin de la période. Cependant, il faut avouer que jusque là les deux parties ne sont pas parvenus à avoir un point d’accord. En réalité, les désaccords des deux parties font notamment référence à la souveraineté britannique et à la pêche. En effet, l’Union Européenne désire que ses bateaux de pêche continuent d’avoir accès aux eaux poissonneuses du Royaume-Uni. De plus, pour leur future relation commerciale, l’Union Européenne exige dans l’accord de retrait au Royaume-Uni des conditions de concurrence équitable en ce qui concerne les aides d’État, les normes environnementales et sociales. Ce à quoi s’oppose bien évidemment le gouvernement britannique.

Les solutions envisagées en absence d’accord entre les parties

Malgré les divers échanges, le gouvernement britannique continue d’être cramponné sur sa décision à être un Etat indépendant, et ce quoi qu’il arrive. Mais comme cela se produit depuis cette ratification, les deux parties auront à nouveau dans la semaine du 28 septembre 2020 une réunion à Bruxelles. Cette réunion eurobritannique a pour but de conclure entre les parties antagonistes un accord commercial. Cependant, si cet accord ne parvient pas être conclu, le gouvernement britannique estime que dès janvier 2021, ce sont les règles de l’Organisation Mondiale du Commerce qui vont s’appliquer en matière de relation commerciale entre les deux parties.

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