Suite à la pandémie du Corona virus et toutes les conséquences qu’elle a engendré, les 27 pays membres de l’Union Européenne se sont entendus pour élaborer un plan de relance. Mais au moment où ce dernier devrait être ratifié, la Hongrie et la Pologne ont bloqué son processus. Comment et pour quelles raisons une telle situation s’est-elle produite ? Plus d’éclaircissements plus bas à ce propos.

Quid du plan de relance européen ?

Vous n’êtes sûrement pas sans savoir que la pandémie du covid-19 a énormément fragilisé l’économie mondiale. Du coup, plusieurs pays et surtout les plus touchés par la pandémie ont du mal à relever la pente. Consciente de cela, l’Union Européenne a jugé nécessaire de mettre au point un plan de relance pour soutenir l’économie de ces pays européens les plus touchés par la pandémie. À cet effet, un sommet européen a été organisé à Bruxelles. Cependant, il est certes vrai que lorsque cette rencontre a débuté le 17 juillet 2020, les discussions ont été assez vives. Mais suite à ces 5 jours de négociations, les dirigeants des pays membres de l’Union Européenne sont finalement parvenus à un accord le 21 juillet 2020. Les négociations ont en effet abouti sur le fait que 750 milliards d’euros seront décaissés pour ce plan de relance. En réalité, pour ces Etats bénéficiaires, il a été prévu 390 milliards d’euros de subventions. Quant aux 360 milliards d’euros restants, ils sont destinés à des prêts que les Etats bénéficiaires devront rembourser plus tard.

Ratification du plan de relance européen : les raisons du refus de la Pologne et de la Hongrie

Normalement, le plan de relance européen était prévu pour entrer en vigueur à la date du 1er janvier 2021. Pour cela, il fallait que les pays qui ont participé à l’élaboration de ce plan puissent donner leur consentement pour son processus de ratification. Mais malheureusement, ce processus de ratification n’a pas pu être enclenché, car la Pologne et la Hongrie ont refusé en date du 25 septembre 2020 de donner leur accord. Ces pays estiment qu’ils méritent d’en savoir davantage sur la condition de respect de l’État de droit subordonnée à l’attribution des aides prévues par le plan de relance.

Qu’en est-il de cette condition imposée par l’Union Européenne ?

En réalité, pour que les Etats bénéficiaires aient accès à ces aides, l’Union Européenne a émis plusieurs réserves. En effet, l’UE estime que pour bénéficier de ces aides, les Etats concernés devraient respecter le principe d’État de droit ainsi que la condition écologique. Selon le principe d’État de droit, les fonds subventionnés pourraient être suspendus lorsque l’État bénéficiaire se retrouve par exemple dans une situation de réforme problématique de sa justice. Quant à la condition écologique, elle fait référence au fait que l’État bénéficiaire devrait réduire l’émission du carbone sur son territoire. Ce sont là les deux conditions que la Hongrie et la Pologne ne se voient pas prêtes d’accepter afin de bénéficier des aides du plan de relance.

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